mardi 28 avril 2015

Chronique livresque #6 "Celles qui s'abandonnent" d'Ann O'Leary

Celles qui s’abandonnent
Ann O’Leary


Résumé :

Alors qu’elle vient à peine de retrouver sa liberté après deux ans d’une relation tumultueuse dans laquelle elle ne s’épanouissait pas, Laura, à la tête d’une florissante agence de publicité de Melbourne, ouvre les yeux sur de nouveaux visages féminins dans son entourage : Jodie, la jeune assistante excentrique que son associé vient d’engager ; Kate, une talentueuse graphiste qui lui révèle la passion qu’elle lui inspire depuis des mois ; enfin, après un long siège, l’explosive et sensuelle Kelly juge le moment opportun de parvenir à ses fins.

Pour Laura, durement marquée par un passé douloureux, le choix entre une plaisante aventure érotique et la naissance d’un amour exigeant ne sera pas aisé. Il est parfois des pages terriblement lourdes à tourner et, après la perte d’un être cher, réapprendre à s’abandonner demande de pouvoir dépasser ses peurs les plus profondes.


Mon avis :

Avant de parler du livre à proprement parler, je vais vous parler de la maison d’édition. Dans l’engrenage est une maison d’édition qui publie des romans de littérature dite lesbienne. Car, oui, il s’agit bien de cela. Je ne force donc personne à poursuivre la lecture de cette chronique si ses convictions personnelles l’en empêchent. La collection rose de cette maison d’édition est donc la collection Romance lesbienne.

« Celles qui s’abandonnent » est le second roman de cette collection que je lis. Le premier était « La brise du golfe » de Gerri Hill et ça avait été un coup de cœur auquel je ne m’attendais pas. Je me suis donc lancé dans ce roman en me disant que le moment serait agréable. Et ce fût le cas, même si Ann O’Leary n’a pas la plume de Gerri Hill, ma lecture fût des meilleures.
L’histoire est courte (environ 150 pages si mes souvenirs sont bons), mais plutôt bien menée. Il y a quelques longueurs, mais aussi quelques incohérences qui choquent parfois. Si on suit bien l’auteure, Laura est une femme qui doit avoir des pouvoirs ou je ne sais quoi, car réussir sa vie pro + mener 2 relations dans sa vie perso, le tout sans que jamais son rimmel ne coule me subjugue. Au-delà de cela, j’ai été emporté dans l’histoire assez facilement. Kate est le petit bonbon de ce roman. Je n’avais qu’une envie : la prendre dans mes bras et lui dire que ses rêves deviendraient bien vite réalité, vu la superbe personne qu’elle est. On se demande même parfois pourquoi elle craque autant pour Laura, mais bon Laura a ses failles aussi qui la rende plus humaine. Mais bon, je lui aurais bien mis une paire de claques de temps en temps.

Pour conclure, « Celles qui s’abandonnent » est un bon roman qui laisse un souvenir agréable mais pas impérissable. Ann O’Leary a une plume intéressante, mais elle est loin d’égaler les piliers du genre. A découvrir pour celles qui aiment ce genre de littérature ou qui aimerait la découvrir. Par contre, vu le pris, je conseillerais à celles qui veulent se lancer dans la lecture de romance lesbienne d’aller faire un tour dans la section « Homosexualité féminine » du forum de doctissimo.fr, il y a de vraies perles par là-bas.

NOTE : 07,5/10




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