mercredi 8 février 2017

Bilan 2016 - Partie 2

            Ayant eu un gros souci d'ordi et de connexion au réseau Internet, je n'ai pas pu vous poster cet article hier, mais chose promise, chose due, le voici :)


            Cette seconde partie de mon bilan comprendra 5 mois au lieu des 3, car il y aurait eu un grand déséquilibre dans les différentes parties si je n’avais laissé que 3 mois. En effet, mai et juin n’ont pas été très prolifique du fait de ma fin de contrat et du passage du diplôme qui approchait ainsi que quelques soucis de santé. Prêt ? Allez, j’vous emmène :)


Avril :


* Le bal des ombres de Gudule : Si vous suivez mes aventures livresques, vous devez savoir à quel point Gudule tient une place importante dans ma vie de lectrice. J’en lis 1 (parfois 2) par an, histoire de pouvoir lire de nouvelles choses de cette auteure pendant encore longtemps. Ici, elle nous embarque dans le thème du deuil et des regrets. Morgane est au chevet de son grand-père mourant et tout à coup, elle se retrouve propulser dans les souvenirs du vieil homme. Celui d’un bal, le bal où il a rencontré l’amour. De quiproquos en gaffes et autres péripéties, Morgane va devoir comprendre et peut-être changer la vie de son grand-père. Un roman touchant.

* Les volets clos de Marie-Sophie Vermot : Un sujet grave, un roman mettant en évidence la rapidité avec laquelle la maladie d’Alzheimer peut s’étendre et faire basculer des vies jusque là tout à fait normales. On va suivre l’évolution de la maladie d’Edouard, le père de famille à travers les yeux de sa femme et de ses enfants. Les premiers signes, le déni, puis peu à peu l’acceptation et la désertion des amis et famille proches. Un roman dur mais nécessaire.

* Si je reste de Gayle Forman : De nouveau un sujet grave avec cet accident de voiture qui emporte les parents et le petit frère de Mia, 17 ans. Elle se retrouve dans le coma et son esprit va errer dans l’hôpital en se remémorant sa vie puis en se demandant si se réveiller vaut vraiment la peine. C’est bien écrit, mais j’avoue que, pour moi, cette lecture fût quelque peu laborieuse. Je pense lire la suite cette année, histoire de voir si c’est mieux. Même le film que j’ai vu récemment ne m’a pas laissé de souvenirs inoubliables malgré une actrice principale que j’apprécie, ça a du mal à prendre avec moi.


Mai / Juin :


* Un roman d’amour enfin de Cy Jung : Un roman lesbien de plus, décidément 2016 a été une bonne année au niveau de la PAL des romans lesbiens ^^ En revanche, ici, pas de coup de coeur, j’aime Cy Jung et sa plume, mais sans plus. Ici, la plume est, comme l’héroïne qu’il dévoile, hésitante, trop réfléchi. Trop de questionnement de l’héroïne qui pourrait nuire à son couple, à sa vie. Ce roman est une espèce de démystification de l’état amoureux. Là où certaines y voit le cœur qui bat plus fort, les étoiles dans les yeux et l’évidence des sentiments, l’héroïne de ce roman tâtonne. C’est l’histoire d’un amour qui naît, se consomme puis se questionne. Au§delà de ça, les changements incessants de prénoms de la compagne nous embrouille un peu plus. On se retrouve comme l’héroïne avec un mal de crâne et des questions plein la tête. Je l’ai fini difficilement, mais refermer ce livre fût un soulagement autant de par la fin à proprement parlé que par la joie énorme de oir enfin écrit le mot « Fin » tant attendu. Je reste mitigée sur l’histoire, mais la plume est prodigieuse.

* Sanctuarium – Lex Jones, détective privé de Hepken : Un polar noir et sanglant qui ne laisse pas de souvenir mémorable en soi si ce n’est celui de la peur au ventre. Lex Jones filme une banale affaire d’adultère, les deux amants se font alors tuer sous ses yeux, les tueurs cherchent à s’en prendre à Lex mais il s’en sort in extremis. Une véritable traque dans une ville futuriste où les forces de l’ordre sont robotisées commencent alors. Un roman glacial.


Juillet :


* Le livre du voyage de Bernard Werber : Une excellente relecture, j’ai redécouvert ce livre ainsi que la plume de Werber avec délectation. Je ne sais pas trop comment il y arrive mais les deux fois où j’ai lu ce livre, j’en suis ressortie grandie et étrangement zen. Bref, n’hésitez pas et laissez-vous embarquer par ce grand écrivain et son lire extraordinaire :)

* Les voyages fous, fous, fous d’Alexis de Robert Boudet : Que dire … Je m’acharne en lisant des romans jeunesse à retrouver l’exaltation de mes premières lectures, mais au final je m’ennuie. Pourtant l’histoire est plutôt bien écrite et les rebondissement s sont présents, mais il y a ce petit truc qui manque, serait-ce l’innocence ?

* Le merveilleux voyage de Nils Holgersson à travers la Suède de Selma Lagerlöf : A peu de choses près, je pourrais faire la même analyse que pour le roman précédent. Pourtant, ce roman-ci est un classique qui a fait rêver et fait encore rêver les plus jeunes. Mais même si je suis heureuse de l’avoir lu et que je le lirais sûrement à mes enfants quand j’en aurais, je ne peux pas dire que l’expérience me donne envie de continuer dans le jeunesse.

* Le lac des rêves de Kim Edwards : Honte à moi, je n’ai aucun souvenir de cette lecture. Pourtant il me semble que la lecture s’est faite sans trop d’embûches, peut-être le problème est-il justement là : une histoire trop lisse comme il en existe tant d’autres.

* L’ancre des rêves de Gaëlle Nohant : Ahhhhhhh, j’y arrive enfin … Si vous me suivez, j’ai découvert Gaëlle Nohant grâce à son excellent La part des flammes qui fût un coup de coeur absolu. J’ai même eu la chance de rencontrer l’auteure dans ma ptite ville perdue dans les Ardennes belges et ce fût un vrai bonheur : une vraie belle rencontre comme on les aime et qui donne envie qu’il y en ait d’autres. J’avais donc acheté son premier roman, histoire de voir si la plume était aussi bonne, si ça me ferait le même effet que pour le second. Et à peu de choses près ce fût le cas. L’histoire est totalement différente mais en même temps, on y retrouve ce goût de l’Histoire et celui de rapporter les faits historiques plus ou moins connus. J’ai l’impression que l’auteure s’est donnée une sorte de devoir de mémoire dans ses écrits, un peu comme Tatiana de Rosnay a pu le faire dans Rose ou encore Elle s’appelait Sarah. Je posterai bientôt un avis beaucoup plus détaillé, car sinon cette partie de bilan sera énorme juste pour ce roman-ci. Enfin bref, une belle découverte livresque et humaine avec Gaëlle Nohant.

* Entre deux mondes de Stéphanie Lagalle : Ce roman m’a été envoyé en ebook par l’auteure elle-même qui souhaitait avoir des avis et des chroniques sur son roman, j’en posterai d’ailleurs une bientôt. Mais j’ai beaucoup apprécié cette lecture et sa fraîcheur.

* L’attrape-rêves de Léa Viler : Roman lesbien qui ne m’a pas transporté. Il y a pas mal de cliché : l’hétéro qui s’isole de tout parce que son mec vient de la quitter et qui se retrouve troubler par une belle et jeune inconnue. Pourtant la plume est plutôt jolie, mais je ne sais pas, il manquait quelque chose pour que mon sentiment soit plus positif.

* Tout ça pour ça de Marie-Hélène Speroni : Encore un roman lesbien et décidément autant il y a du très bon, autant certains sont vraiment pas pour moi. Dans cette lecture, je me suis accrochée jusqu’au bout en espérant qu’au mot « Fin », je ne me dirais pas que le titre était bien trouvé. Jeu de mots trop facile certes, mais en refermant ce livre, je me suis vraiment dit « Et bien tout ça pour ça » voire même limite tout ça pour rien.


Août :


* L’enfant océan de Jean-Claude Mourlevat : Une revisite du conte du Petit Poucet où toute une fratrie va quitter le domicile familiale, car le plus jeune a entendu ses parents parler d’abandon. Leur objectif : rejoindre l’océan où la vie sera forcément plus belle. On suit donc les péripéties de ces frères qui vont devoir apprendre à compter les uns sur les autres pour arriver à leur but sans se faire prendre ou mourir de faim. La fin est vraiment poignante.

* Une larme m’a sauvé d’Angèle Lieby : Changement de registre avec cette non-fiction où l’auteure nous raconte son dur périple pour réussir à faire comprendre que, même si son corps semble mort, son esprit est bel et bien là et les douleurs endurés aussi. C’est un récit poignant et très lourd émotionnellement. Entre des médecins bourreaux qui la maltraitent pour obtenir des réactions du corps et des lueurs de vie et d’espoir lorsque certaines infirmières lui parlent ou font de sa chambre leur lieu de confidence. C’est à la fois choquant et émouvant, on n’en sort pas indemne.

* Léon de Léon Walter Tillage : Une autobiographie au temps de la ségrégation, de l’apartheid et des black panthers … L’histoire d’une vie, celle de Léon … Une histoire dans l’Histoire. Poignant et véridique pour rien oublier des exactions de l’époque.

* Le vieux qui déjeunait seul de Léa Wiazemsky : Attention, alerte coup de coeur absolu Quel merveilleux moment passé en compagnie de Clara, jeune serveuse dans un café restaurant et Clément, vieil homme déjeunant seul régulièrement dans l’établissement et dont la jeune femme s’est fait un grand-père de substitution sans même lui avoir jamais parlé. Un beau jour, elle s’inquiète de ne pas le voir … Puis de rencontres en confidences, on en apprend un peu plus sur ces deux écorchés de la vie. En gros, des personnages attachants, des histoires qui se mêlent, une amitié et une fin superbe ... Un livre poignant, drôle et émouvant à la fois et une auteure dont la plume risque de faire parler d'elle (en même temps, elle a de qui tenir, sa maman est une certaine Régine Deforges ;) ) Un avis plus important lui sera bientôt consacré :)


Je vous retrouve demain pour la troisième partie de ce bilan. En espérant que ce format n'est pas trop lourd :)

Gros bisous

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire