Ayant eu un gros souci d'ordi et de connexion au réseau Internet, je n'ai pas pu vous poster cet article hier, mais chose promise, chose due, le voici :)
Cette
seconde partie de mon bilan comprendra 5
mois au lieu des 3, car
il y aurait eu un grand déséquilibre dans les différentes parties
si je n’avais laissé que 3 mois. En
effet, mai et juin n’ont pas été très prolifique du fait de ma
fin de contrat et du passage du diplôme qui approchait ainsi que
quelques soucis de santé. Prêt ?
Allez, j’vous emmène :)
Avril :
* Le bal des ombres de
Gudule : Si vous suivez mes aventures livresques, vous devez
savoir à quel point Gudule tient une place importante dans ma vie de
lectrice. J’en lis 1 (parfois 2) par an, histoire de pouvoir lire
de nouvelles choses de cette auteure pendant encore longtemps. Ici,
elle nous embarque dans le thème du deuil et des regrets. Morgane
est au chevet de son grand-père mourant et tout à coup, elle se
retrouve propulser dans les souvenirs du vieil homme. Celui d’un
bal, le bal où il a rencontré l’amour. De quiproquos en gaffes et
autres péripéties, Morgane va devoir comprendre et peut-être
changer la vie de son grand-père. Un roman touchant.
*
Les volets clos de
Marie-Sophie Vermot : Un
sujet grave, un roman mettant en évidence la rapidité avec laquelle
la maladie d’Alzheimer peut s’étendre et faire basculer des vies
jusque là tout à fait normales. On va suivre l’évolution de la
maladie d’Edouard, le père de famille à travers les yeux de sa
femme et de ses enfants. Les premiers signes, le déni, puis peu à
peu l’acceptation et la désertion des amis et famille proches. Un
roman dur mais nécessaire.
*
Si je reste de Gayle
Forman : De nouveau un sujet grave avec cet accident de voiture
qui emporte les parents et le petit frère de Mia, 17 ans. Elle se
retrouve dans le coma et son esprit va errer dans l’hôpital en se
remémorant sa vie puis en se demandant si se réveiller vaut
vraiment la peine. C’est bien écrit, mais j’avoue que, pour moi,
cette lecture fût quelque peu laborieuse. Je pense lire la suite
cette année, histoire de voir si c’est mieux. Même le film que
j’ai vu récemment ne m’a pas laissé de souvenirs inoubliables
malgré une actrice principale que j’apprécie, ça a du mal à
prendre avec moi.
Mai / Juin :
*
Un roman d’amour enfin de
Cy Jung : Un roman
lesbien de plus, décidément 2016 a été une bonne année au niveau
de la PAL des romans lesbiens ^^ En revanche, ici, pas de coup de
coeur, j’aime Cy Jung et sa plume, mais sans plus. Ici, la plume
est, comme l’héroïne qu’il dévoile, hésitante, trop réfléchi.
Trop de questionnement de l’héroïne qui pourrait nuire à son
couple, à sa vie. Ce roman est une espèce de démystification de
l’état amoureux. Là où certaines y voit le cœur qui bat plus
fort, les étoiles dans les yeux et l’évidence des sentiments,
l’héroïne de ce roman tâtonne. C’est l’histoire d’un amour
qui naît, se consomme puis se questionne. Au§delà de ça, les
changements incessants de prénoms de la compagne nous embrouille un
peu plus. On se retrouve comme l’héroïne avec un mal de crâne et
des questions plein la tête. Je l’ai fini difficilement, mais
refermer ce livre fût un soulagement autant de par la fin à
proprement parlé que par la joie énorme de oir enfin écrit le mot
« Fin » tant attendu. Je reste mitigée sur l’histoire,
mais la plume est prodigieuse.
*
Sanctuarium – Lex Jones, détective privé de
Hepken : Un polar noir et sanglant qui ne laisse pas de souvenir
mémorable en soi si ce n’est celui de la peur au ventre. Lex Jones
filme une banale affaire d’adultère, les deux amants se font alors
tuer sous ses yeux, les tueurs cherchent à s’en prendre à Lex
mais il s’en sort in extremis. Une véritable traque dans une ville
futuriste où les forces de l’ordre sont robotisées commencent
alors. Un roman glacial.
Juillet :
*
Le livre du voyage de
Bernard Werber : Une excellente relecture, j’ai redécouvert
ce livre ainsi que la plume de Werber avec délectation. Je ne sais
pas trop comment il y arrive mais les deux fois où j’ai lu ce
livre, j’en suis ressortie grandie et étrangement zen. Bref,
n’hésitez pas et laissez-vous embarquer par ce grand écrivain et
son lire extraordinaire :)
*
Les voyages fous, fous, fous d’Alexis de
Robert Boudet : Que dire … Je m’acharne en lisant des romans
jeunesse à retrouver l’exaltation de mes premières lectures, mais
au final je m’ennuie. Pourtant l’histoire est plutôt bien écrite
et les rebondissement s sont présents, mais il y a ce petit truc qui
manque, serait-ce l’innocence ?
*
Le merveilleux voyage de Nils Holgersson à travers la
Suède de Selma Lagerlöf :
A peu de choses près, je pourrais faire la même analyse que pour le
roman précédent. Pourtant, ce roman-ci est un classique qui a fait
rêver et fait encore rêver les plus jeunes. Mais même si je suis
heureuse de l’avoir lu et que je le lirais sûrement à mes enfants
quand j’en aurais, je ne peux pas dire que l’expérience me donne
envie de continuer dans le jeunesse.
*
Le lac des rêves de
Kim Edwards : Honte à moi, je n’ai aucun souvenir de cette
lecture. Pourtant il me semble que la lecture s’est faite sans trop
d’embûches, peut-être le problème est-il justement là :
une histoire trop lisse comme il en existe tant d’autres.
*
L’ancre des rêves de
Gaëlle Nohant : Ahhhhhhh,
j’y arrive enfin … Si vous me suivez, j’ai découvert Gaëlle
Nohant grâce à son excellent La part des flammes
qui fût un coup de coeur absolu. J’ai même eu la chance de
rencontrer l’auteure dans ma ptite ville perdue dans les Ardennes
belges et ce fût un vrai bonheur : une vraie belle rencontre
comme on les aime et qui donne envie qu’il y en ait d’autres.
J’avais donc acheté son premier roman, histoire de voir si la
plume était aussi bonne, si ça me ferait le même effet que pour le
second. Et à peu de choses près ce fût le cas. L’histoire est
totalement différente mais en même temps, on y retrouve ce goût de
l’Histoire et celui de rapporter les faits historiques plus ou
moins connus. J’ai l’impression que l’auteure s’est donnée
une sorte de devoir de mémoire dans ses écrits, un peu comme
Tatiana de Rosnay a pu le faire dans Rose ou
encore Elle s’appelait Sarah.
Je posterai bientôt un avis beaucoup plus détaillé, car sinon
cette partie de bilan sera énorme juste pour ce roman-ci. Enfin
bref, une belle découverte livresque et humaine avec Gaëlle Nohant.
*
Entre deux mondes de
Stéphanie Lagalle : Ce roman m’a été envoyé en ebook par
l’auteure elle-même qui souhaitait avoir des avis et des
chroniques sur son roman, j’en posterai d’ailleurs une bientôt.
Mais j’ai beaucoup apprécié cette lecture et sa fraîcheur.
*
L’attrape-rêves de
Léa Viler : Roman lesbien qui ne m’a pas transporté. Il y a
pas mal de cliché : l’hétéro
qui s’isole de tout parce que son mec vient de la quitter et qui se
retrouve troubler par une belle et jeune inconnue. Pourtant la plume
est plutôt jolie, mais je ne sais pas, il manquait quelque chose
pour que mon sentiment soit plus positif.
*
Tout ça pour ça de
Marie-Hélène Speroni : Encore un roman lesbien et décidément
autant il y a du très bon, autant certains sont vraiment pas pour
moi. Dans cette lecture, je me suis accrochée jusqu’au bout en
espérant qu’au mot « Fin », je ne me dirais pas que le
titre était bien trouvé. Jeu de mots trop facile certes, mais en
refermant ce livre, je me suis vraiment dit « Et bien tout ça
pour ça » voire même limite tout ça pour rien.
Août :
*
L’enfant océan de
Jean-Claude Mourlevat : Une
revisite du conte du Petit Poucet où toute une fratrie va quitter le
domicile familiale, car le plus jeune a entendu ses parents parler
d’abandon. Leur objectif : rejoindre l’océan où la vie
sera forcément plus belle. On suit donc les péripéties de ces
frères qui vont devoir apprendre à compter les uns sur les autres
pour arriver à leur but sans se faire prendre ou mourir de faim. La
fin est vraiment poignante.
*
Une larme m’a sauvé d’Angèle
Lieby : Changement de registre avec cette non-fiction où
l’auteure nous raconte son dur périple pour réussir à faire
comprendre que, même si son corps semble mort, son esprit est bel et
bien là et les douleurs endurés aussi. C’est un récit poignant
et très lourd émotionnellement. Entre des médecins bourreaux qui
la maltraitent pour obtenir des réactions du corps et des lueurs de
vie et d’espoir lorsque certaines infirmières lui parlent ou font
de sa chambre leur lieu de confidence. C’est à la fois choquant et
émouvant, on n’en sort pas indemne.
*
Léon de Léon Walter
Tillage : Une autobiographie au temps de la ségrégation, de
l’apartheid et des black panthers … L’histoire d’une vie,
celle de Léon … Une histoire dans l’Histoire. Poignant et
véridique pour rien oublier des exactions de l’époque.
*
Le vieux qui déjeunait seul de
Léa Wiazemsky : Attention,
alerte coup de coeur absolu
Quel merveilleux moment passé en compagnie de Clara,
jeune serveuse dans un café restaurant et Clément, vieil homme
déjeunant seul régulièrement dans l’établissement et dont la
jeune femme s’est fait un grand-père de substitution sans même
lui avoir jamais parlé. Un beau jour, elle s’inquiète de ne pas
le voir … Puis de rencontres en confidences, on en apprend un peu
plus sur ces deux écorchés de la vie. En
gros, des personnages attachants, des histoires qui se mêlent, une
amitié et une fin superbe ... Un livre poignant, drôle et émouvant
à la fois et une auteure dont la plume risque de faire parler d'elle
(en même temps, elle a de qui tenir, sa maman est une certaine
Régine Deforges ;) ) Un avis
plus important lui sera bientôt consacré :)
Je vous retrouve demain pour la troisième partie de ce bilan. En espérant que ce format n'est pas trop lourd :)
Gros bisous
Je vous retrouve demain pour la troisième partie de ce bilan. En espérant que ce format n'est pas trop lourd :)
Gros bisous
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